top of page

Journée nationale des aidants - 6 octobre


L'UNSA est très sensible au bien être des salariés et a la qualité de vie au travail.


Journée nationale des aidants 💙

C'est l’occasion de rendre visibles les 11 millions d’aidant·es en France, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui accompagnent au quotidien des personnes en perte d’autonomie, malades ou en situation de handicap.

Rares sont les entreprises à avoir pris des dispositions suffisantes :

▶ À peine une entreprise sur dix a pris des dispositions en faveur des salariés-aidants et l’a fait savoir à ses salariés

▶ 27 % des salariés-aidants se sont déclarés auprès de leur employeur (contre 70 % de salariés handicapés).

▶ Seuls quatre salariés sur dix savent qu’il existe des dispositions légales spécifiques pour les salariés-aidants

▶ Le manager est le premier référent des salariés-aidants dans l’entreprise (devant les collègues et les RH).

Plusieurs projets ont vu le jour, dont l’un consiste à valoriser les compétences transverses des aidants dans l’entreprise. « L’aidance est souvent une épreuve, mais elle est toujours une expérience de vie très formatrice. Les aidants développent de multiples savoir-faire et savoir-être précieux pour leur employeur, que ce soit en termes de gestion de projet, de management ou de relations humaines. Une question se pose alors : comment valoriser, en entreprise, ces soft skills ou compétences transverses développées par les salariés-aidants ? »

Sept travailleurs aidants sur dix ont acquis de nouvelles compétences grâce à leur rôle, que ce soit la gestion des priorités (91%), l’organisation du temps (86%) ou l’efficacité (80%). Un chiffre corroboré par leurs collègues et managers (65%).

Autre chiffre, « aujourd’hui, plus de la moitié des salariés aidants (52%) sont des femmes, contre 48% qui sont des hommes. Et contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas forcément des séniors car ils sont près de la moitié à avoir moins de 50 ans (48%). »

Les salariés aidants sont présents dans tout type d’organisation quelle que soit sa taille de manière parfaitement équivalente, à savoir : un tiers dans des entreprises de 249 salariés ou moins (37%), un tiers dans des entreprises de 250 à 4999 salariés (31%), et un tiers dans les entreprises de plus de 5000 salariés (32%).

Un impact direct sur l’emploi

Enfin, le sujet de la précarisation des aidants est sans doute à prioriser : « La part des aidants touchant une rémunération brute mensuelle inférieure à 2 000€ est de onze points supérieure à celle des actifs non-aidants. Une situation d’autant plus marquée qu’un tiers d’entre eux (35%) consacrent entre 500€ et 1 000€ mensuellement pour soutenir leur proche. » Plus d’un tiers des aidants (34%) affirment que cette situation a contribué à leur perte d’emploi. Par ailleurs, elle constitue un frein pour retrouver un emploi pour près de la moitié (48%).

Un quart des aidants travaillent d’ailleurs à temps partiel, un « choix » qui n’en est pas un : il est subi pour 69% de ceux concernés.

14 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page